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Extrait - page 379


« Jeanjean ne veut manquer sous aucun prétexte cet événement. On lui a confié la tâche de vendre les sandwiches au pâté. Avant de partir il a expliqué en détail à Loana comment il prévoit l'organisation :
-      Jessy coupera le pain et je ferai les tartines. Tu connais Jessy ?
-      Non, je ne crois pas…
-      Ben si, c’est l’frangin d’Jésus ! »

 

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presse

 Article de Soizic Labarre, journaliste à Ouest-France  :

 AgoraVox le média citoyen
Entretien paru sur agora-vox

« Les Villages Radieux »  pourquoi ce titre ?         
 Il  y a environ deux ans, j'ai eu envie d'écrire un roman. J’aime lire et j’ai voulu essayer d’écrire.  C’est banal et pas très original... Je souhaitais mettre en scène des personnages ayant choisi de vivre en rupture avec les standards de la vie imposés par la société de consommation. Je voulais les faire évoluer dans des villages à taille humaine ; et comme j’habite à Rezé à côté de la Cité Radieuse…
J’ai fureté pour trouver des informations et des témoignages sur les éco-village, les éco-lieux...  puis je suis parti à l’aventure en créant les personnages et en racontant leur épopée. J’avais un modèle, il s’agit d’Armistead Maupin ; j'ai beaucoup aimé ses Chronique de San Francisco, son style et sa façon de faire évoluer ses personnages.  Pour écrire je me suis donné une contrainte : des séquences de 1200 mots et 12 séquences par partie. A l’usage il m’a semblé que cela donnait un rythme satisfaisant pour la lecture. Évidemment, à partir de cette ossature j’ai fait beaucoup de modifications pour arriver à la forme définitive. Ça a été une activité passionnante, j’ai beaucoup aimé voir les personnages évoluer, prendre une personnalité propre, m'échapper quelquefois...
L’histoire débute à  Barbechat
Parce que j'aime bien ce nom.C'est une petite bourgade située à l'est de la Loire Atlantique, il y a une balade agréable à faire dans un espace aménagé "le Perthis Churin" le long d'une rivière qui s'appelle la Divatte. On pourrait y imaginer une implantation comme celle décrite dans cette partie. J'ai bien regardé, il n'y en a pas, juste les ruines d’un moulin.
Une fois l’installation de Barbechat réalisée, j’ai eu envie de faire voyager l’histoire, l’île à Vaches,  elle existe, tout près d'Haïti ; puis une implantation urbaine à Nantes et un séjour au Maroc près d’Agadir… et ce n’est pas fini.
Ces lieux ne sont pas neutres, s’il y a l’embryon d’un message politique dans ce roman c’est qu'il m'arrive de penser que notre société va dans le mur, elle crée de la misère. Je ne crois guère en la capacité de la classe politique en général  pour changer quoi que ce soit à cela. Je décris donc une démarche citoyenne dans des structures à échelle humaine.  
Avec des personnages plutôt atypiques…
J’en ai rencontré ! Les personnes qui décident de vivre en rupture avec les normes sociales dominantes ont souvent de forts caractères. Quelque fois se sont de doux rêveurs. Je n’ai pas voulu faire l’apologie de quelque mouvement new-age que ce soit. Le narrateur est un garçon assez pragmatique, qui observe, qui se moque un peu, de temps à autre et qui relate sans s’engouffrer dans des croyances un peu hurluberlues.
Et on croise des personnes handicapées
Ça me semblait évident. Certaines personnes ont un mode de fonctionnement différent. Sont-ils pour autant en situation de handicap ? Je fais en sorte de démontrer que dans une société respectueuse de chacun, des personnes qui sont actuellement stigmatisées peuvent trouver leur place de façon harmonieuse en apportant leur contribution au fonctionnement du groupe.

la bande originale


Voici quelques musiques que je propose en association des parties du roman

Le testament d’Irma

la Sinfonietta de Janacek : évidemment c'est Murukami qui m'a fait redécouvrir cette musique, si elle accompagne très bien 1Q84, je la trouve aussi tout à fait en phase avec le début de l'histoire des villages avec son  côté conquérant et un peu martial.

Et puis Léos Janacek pourrait ressembler à Théophile-Aimé s'il portait la barbe et les cheveux un peu plus longs .


Le Trou à rats
Frank Zappa parce que je l'évoque dans cette partie. Généralement dans un roman on porte en note la traduction des passages rédigés dans une langue étrangère, je m'en suis abstenu, peut-être vaut-il mieux se laisser porter par la mélodie plutôt que de chercher à comprendre le sens du texte...

















 à suivre


Loco
 Retour à Barbechat
 L'île à Vaches
 La Prairie des Mustangs
 La Blanche Hermine
 La vallée des chèvres

p 20 « Vas-y toi ! »

" Je m'approche de Théophile-Aimé, en désignant l'objet posé sur la table je lui demande :
-       Vous avez fabriqué une cornemuse new-âge ?
-       Mais non, sot ! C'est mon canon à orgone.
C'est constitué par un socle qui ressemble à une bouse blanchâtre, dans cette bouse sont piqués six tuyaux en cuivre mesurant environ un mètre de long et maintenus verticalement par une grille en bois située à vingt centimètres du haut. C'est très laid, je n'en voudrais pas pour décorer ma salle à manger.
-       Ça sert à tuer les rhinocéros ou bien les extra-terrestres ?
-       Si ça pouvait au moins éradiquer ta bêtise, ce serait déjà pas mal ! Note que je ne désespère pas... veux-tu que je t'explique comment ça marche ?"

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Julian est un peu sceptique. Dans l'histoire je voulais aborder des points de vue, des pratiques, des croyances que l'on peut trouver dans des lieux alternatifs, je suis allé butiner sur différents sites et je me suis constitué une bibliographie pour mettre en scène cela. On trouvera des informations sur Reich et l'orgone sur le site de jean Lahoule 
Jean est par ailleurs à l'origine de l'éco-lieu "les puits de Lachaud" un endroit que j'ai visité et qui ne laisse pas indifférent.  D'où le clin d’œil du titre : "la Folie Lachaud".

p 304 « Font chier ces cons ! »


On a laissé leurs baskets et leurs sous-vêtements à Kevin et à Joseph. Les cartons sont attachés deux par deux avec des ficelles longues d’une trentaine de centimètres. Nous empruntons la camionnette de Manuel Ortéga, les deux lascars sont installés à l’arrière. Nous passons à la gare, nous déposons leurs effets dans une consigne. Nous leur donnons la clé ainsi que deux tickets de bus. Après cela nous allons nous garer dans une rue calme près du marché du samedi matin. Samira leur ouvre la porte arrière.
-       Voilà les gars : terminus. Tout le monde descend. Vous traversez le marché et vous prenez le tram. Vous connaissez le chemin. Et si ça vous gêne de montrer vos slips aux braves ménagères, vous pouvez porter les cartons. Vous ressemblerez à des hommes-sandwichs !

Une vidéo de Willy DeVille pour illuster ce propos

 
Et cette image de Bruce Willis.

Je n'avais pas vu le film Die hard 3 quand j'ai écrit Les villages radieux. S'il y a une certaine similitude entre la situation vécue par l'inspecteur Mc Laine et ce qui se passe dans une scène de "la blanche hermine" c'est le fruit du hasard. Peu de points communs entre Nantes et le Bronxs à New-York en effet. En  écrivant ce passage je pensais plutôt à l'excellent livre d'Hubert Selby "Last Exit To Brooklyn" qui décrit le monde des déclassés du quartier de Brooklyn. C'est cette ambiance que l'on retrouve dans la chanson "hey Joe" de Billy Roberts. Un monde sans foi ni loi, tribal. Une décadence de l'américan way of life. Mon propos étant de confronter mes personnages porteurs d'une certaine idée de citoyenneté à des habitants d'un ghetto urbain. Il est facile de tomber dans le piège de l'incitation à la violence induite par un comportement plutôt barbare : comment réagir sainement ??? 





La quatrième de couverture


Julian qui termine ses études, a l’opportunité de réaliser un rêve souvent caressé, celui de créer un village où il habiterait avec ses meilleurs amis. Tous partagent des valeurs qu’ils
souhaiteraient appliquer au quotidien : faire de l’écologie un art de vivre en respectant l’homme et la nature, et en s’inscrivant dans une démarche de développement durable.
C’est loin d’être simple, et souvent carrément rock-and-roll ! Car il faut composer avec des situations matérielles parfois périlleuses, des relations sentimentales complexes, des
personnages pittoresques ; de-ci de-là on croise même des figures médiatiques qui viennent prêter main-forte à la construction.
On ne s’ennuie pas dans ce village ! Et quand ils parviennent enfin à un certain équilibre, Julian et ses amis s’empressent d’aller parcourir le monde pour développer leurs principes de vie dans de nouveaux lieux, avec de nouvelles contraintes. Il faut préciser qu’ils mènent une quête : ils ont fait une grosse bêtise et ils doivent en connaître les effets pour envisager enfin une vie réellement… radieuse.